Autrefois poumon du sport populaire à N'Djamena, l'Hippodrome est aujourd'hui un terrain fermé, abandonné à son sort, pour le grand désarroi des clubs, centres de formation et sportifs de tout âge. Et pourtant, cet espace a longtemps été un repère incontournable pour la pratique du sport dans la capitale.
Un passé glorieux au service du sport tchadien

L'Hippodrome, cœur battant du sport populaire
Des clubs de première division s'y entraînaient régulièrement. Des centres de formation, comme celui d'Oumar Ngaba – reconnu pour avoir formé plusieurs joueurs ayant intégré l'équipe nationale – y trouvaient un cadre idéal pour encadrer les jeunes. L'Hippodrome accueillait aussi des tournois inter-quartiers, des courses de chevaux, ainsi que des citoyens venus entretenir leur santé à travers des activités physiques régulières.
Focus : Le centre de formation d'Oumar Ngaba
Ce centre de formation, dirigé par Oumar Ngaba, était l'un des fleurons de la formation au Tchad. Grâce à l'accès privilégié à l'Hippodrome, il a pu développer de nombreux talents qui ont brillé sous les couleurs nationales.
Bref, un lieu de vie, de sport, de rencontres et de santé publique.
L'abandon : une perte considérable pour le sport tchadien
Mais voilà déjà plusieurs années que ce terrain est fermé, sans réelle alternative proposée. Pendant ce temps, les espaces de pratique sportive deviennent de plus en plus rares à N'Djamena. Les clubs se retrouvent sans terrain, malgré la promesse du ministère de l'Aménagement du territoire d'en attribuer un à chaque structure.
Les conséquences de la fermeture
Clubs en détresse
Les équipes de première division peinent à trouver des terrains d'entraînement adaptés
Jeunes défavorisés
Les centres de formation manquent d'espaces pour développer les talents
Santé publique
Les citoyens perdent un espace vital pour leur activité physique
Cette promesse tarde à se concrétiser, alors que la demande augmente.
Nouvelles infrastructures vs espaces de proximité
Certes, le Tchad va inaugurer un nouveau stade national le 23 mai, et la réouverture du stade Idriss Mahamat Ouya est en cours. Mais ces infrastructures, aussi importantes soient-elles, ne doivent pas faire oublier la nécessité des espaces de proximité, accessibles aux jeunes, aux clubs formateurs et aux citoyens.
Les infrastructures sportives à N'Djamena
L'importance des espaces de proximité
Alors que les grandes infrastructures accueillent les événements officiels et les matchs de haut niveau, les espaces de proximité comme l'Hippodrome sont essentiels pour le développement de la base. Ils permettent l'entraînement quotidien, la formation des jeunes, et maintiennent le lien social autour du sport.
L'Hippodrome en est un exemple emblématique.
Un appel urgent à la réouverture
Le mouvement sportif tchadien se mobilise
Il est plus qu'urgent de redonner vie à l'Hippodrome. Le mouvement sportif tchadien réclame sa réouverture, pour le développement du sport, pour la santé publique, pour la jeunesse.
« Le sport reste la première ordonnance pour la santé »
Car ne l'oublions pas : le sport reste la première ordonnance pour la santé. La réouverture de l'Hippodrome n'est pas qu'une question d'infrastructure, c'est un enjeu de société, de santé publique et d'avenir pour la jeunesse tchadienne.
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