Alors que les Sao du Tchad ont quitté N'Djamena ce mardi pour leur double confrontation face au Kenya, une ombre plane sur l'organisation : l'ancien staff technique local, composé d'entraîneurs et de cadres nationaux, attend toujours le paiement de ses arriérés.
Des promesses non tenues
Reçus le 28 mars dernier par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Maïdé Hamit Lony, ces techniciens avaient exprimé leurs préoccupations concernant deux mois de salaire impayés ainsi que des primes de missions non perçues. À cette occasion, le ministre avait assuré que des dispositions seraient prises pour leur permettre d'entrer dans leurs droits.
Chronologie des événements
Audience avec le Ministre
Le staff technique local est reçu par M. Maïdé Hamit Lony. Des promesses de paiement sont faites.
Deux mois après
Aucun paiement, aucune nouvelle, aucun contact. Le staff se sent abandonné.
L'équipe part pour le Kenya
Les Sao quittent N'Djamena alors que les arriérés ne sont toujours pas réglés.
Deux mois plus tard, les intéressés affirment n'avoir reçu ni nouvelle, ni paiement, ni même le moindre contact de la part des autorités compétentes et se sentent abandonnés.
Une inégalité de traitement qui interroge
Pendant ce temps, des informations concordantes révèlent que l'entraîneur Kevin Nicaise et les autres membres étrangers de l'ancien staff auraient, quant à eux, déjà perçu leurs dus. Une inégalité de traitement qui soulève de nombreuses interrogations.
Situation des paiements
Staff étranger
Kevin Nikes et les autres membres étrangers auraient déjà perçu leurs dus
Staff local
2 mois de salaire impayés + primes de missions non perçues
Des questions sans réponses
Les techniciens locaux sont-ils oubliés ?
Une interrogation légitime face au silence des autorités.
S'agit-il d'un manque de volonté politique ou d'un problème purement financier ?
La nature du blocage reste floue.
Comment expliquer les disparités ?
Si la trésorerie était réellement en difficulté, comment expliquer que l'équipe nationale actuelle ait pu prendre la route pour le Maroc sans contrainte apparente ?
Un appel à la transparence
Ces questions appellent à plus de transparence de la part du ministère. Elles remettent également en cause la promesse, maintes fois répétée, de refonder le football tchadien sur des bases solides, inclusives et équitables.
Media Sport 235"Car sans respect pour ceux qui ont contribué à bâtir cette équipe, peut-on vraiment espérer un avenir meilleur pour le sport national ?"
Point de vigilance
Le traitement réservé aux techniciens locaux pourrait décourager les talents nationaux et compromettre le développement à long terme du football tchadien.
Commentaires
Partagez votre avis sur cette situation
En commentant, vous acceptez la politique de modération de Media Sport 235. Tous les commentaires sont modérés avant publication.